La reconnaissance professionnelle
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Le statut d’artisan cuisinier
L’UMIH est à l’initiative du statut d’artisan cuisinier et porte cette mesure afin de permettre aux métiers de cuisinier d’être reconnu comme artisan, au même titre que les autres métiers de bouche.
Ce décret permet ainsi aux professionnels d’utiliser le terme d’artisan dès lors qu’ils exercent une activité de fabrication de plats à consommer sur place, répondant aux conditions suivantes :
– le cuisinier devra disposer au minimum d’un CAP de cuisine => c’est la reconnaissance du savoir-faire des cuisiniers
– la carte doit être 100% « Fait maison » => c’est le gage pour le consommateur d’une cuisine élaborée sur place à partir de produits crus
– l’entreprise doit avoir moins de 11 salariés lors de son immatriculation
– le cuisinier doit être le chef d’entreprise
Avec ce statut, la restauration artisanale est enfin valorisée et identifiée. En effet, le terme artisan est pour les Français synonyme de savoir-faire. Il identifiera ainsi les professionnels qui œuvrent tous les jours pour le rayonnement de la gastronomie française et de ses produits.
Le savoir-faire des professionnels, leur connaissance des techniques culinaires, leur expérience vont être aujourd’hui reconnus et valorisés auprès de leur client.
Hubert JAN et Jean TERLON, président et vice-président de la branche Restauration de l’UMIH déclarent : « Nous vivons notre métier avec passion. La publication de ce décret est pour nous la reconnaissance officielle à la fois d’une qualité de cuisine et la valorisation de nos savoir-faire et compétences auprès de notre clientèle. Cela contribuera à valoriser l’image de notre profession auprès de nos clients mais aussi auprès des jeunes et des futurs apprentis. »
« La cuisine française, c’est la mise en valeur de tous les métiers de bouche. Enfin les cuisiniers, accèdent aujourd’hui à l’artisanat ! Ce statut d’artisan-cuisinier est le fer de lance de notre gastronomie et la préservation de notre patrimoine. C’est une avancée pour notre filière, majeure pour l’économie de notre pays. » se réjouit Roland HEGUY, Président confédéral de l’UMIH.
Le Fait Maison
La mention « fait maison » a vocation à généraliser, clarifier et sécuriser pour le consommateur, comme pour les professionnels, cette notion qui renvoie à la transformation, sur place, de produits bruts.
Définie par la loi relative à la Consommation du 17 mars 2014 et le décret du 11 juillet 2014, matérialisée par un logo officiel, la mention « fait maison » constitue une première étape importante d’une démarche vers la qualité, accessible à tous, dans un pays où la gastronomie a été reconnue au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Elle répond à une double préoccupation :
- renforcer l’information des consommateurs, à travers un message clair et des critères toujours identiques ;
- valoriser la qualité des professionnels de la restauration lorsqu’ils font le choix de proposer des plats « faits maison ».
Le rappel de l’existence de la règle du « fait maison » s’impose à tous les établissements de restauration, traditionnelle, de chaîne, rapide mais aussi les traiteurs qui vendent des plats préparés dans leur boutique, sur les marchés de plein air, dans les halles couvertes, sur leur stand à l’occasion d’une foire, d’une fête etc.
Le « fait maison » s’applique à tous les plats proposés aux consommateurs c’est-à-dire aux préparations culinaires que l’on trouve dans les entrées, les plats de résistance et les desserts. Même les plats très simples sont concernés
Pour vos clients
La mention « fait maison » répond au souci de mieux informer le consommateur sur la manière dont ont été réalisés les plats qui lui sont proposés sur la carte d’un restaurant ou les rayons d’un traiteur. L’objectif essentiel est de permettre à votre client de bien distinguer la cuisine d’assemblage faite à partir de préparations industrielles de la cuisine confectionnée à partir de produits bruts comme on le fait traditionnellement dans une cuisine. C’est donc un instrument d’information. L’information des consommateurs sur les conditions de transformation des produits dans les restaurants